La Fondation Saint-Luc

Administrateur délégué des Cliniques universitaires Saint-Luc // Président de la Fondation Saint-Luc
Quelles ont été les avancées majeures de la Fondation Saint-Luc en 2017 ?

Regnier Haegelsteen : Le soutien de la lutte contre le cancer a tout particulièrement marqué l’année 2017, avec la concrétisation de deux intenses levées de fonds : 10 millions d’euros au profit de la nouvelle structure de l’Institut Roi Albert II (Cancérologie & Hématologie) et 4 millions d’euros pour le futur Centre de protonthérapie.

Concernant l’Institut Roi Albert II plus spécifiquement, la Fondation Saint-Luc a récolté 10 millions d’euros, sur un montant total de 45 millions d’euros. Il s’agissait du premier projet d’une telle envergure porté par la Fondation Saint-Luc. En 2017, 50 mois plus tard, nous y sommes arrivés ! Nous disposons déjà, à ce jour, d’un peu plus de 4,5 millions d’euros. Le montant restant faisant l’objet de promesses de dons qui seront honorées d’ici 2020-21. Alors, j’ose le dire, en plus des autres projets soutenus, toutes disciplines médicales confondues, 2017 est une année à célébrer tout particulièrement. Et célébrer cette intense levée de fonds, c’est aussi et surtout mettre à l’honneur chaque mécène de la Fondation Saint-Luc. Je ne cesse de le rappeler mais, petits ou grands soutiens, tous sont importants !

Outre l’Institut Roi Albert II, y a-t-il un autre projet que vous souhaiteriez mettre en avant en 2017 ?

Regnier Haegelsteen : En termes de promesses de dons toujours, en plus des 5,5 millions d’euros attendus pour l’Institut Roi Albert II, 17 millions d’euros seront également amenés à se matérialiser dans les 3 prochaines années ; ce qui constitue là encore un record pour la Fondation Saint-Luc. Ce montant concerne principalement le futur Centre de protonthérapie et l’Institut de Psychiatrie Intégré, un grand pôle de psychiatrie pour enfants, adolescents et adultes ; le seul en Belgique francophone qui offrira une prise en charge à tous les âges de la vie. Rappelons que c’est grâce à la généreuse participation d’une Fondation privée – qui finance toute la partie consacrée aux jeunes – qu’un tel projet pourra voir le jour prochainement. 

Finalement, la Fondation Saint-Luc est inextricablement liée à l’avenir des Cliniques…

Renaud Mazy : Tout à fait. La vocation première de la Fondation Saint-Luc est d’investir dans les « cerveaux », dans les hommes et, plus précisément, dans la formation des médecins et du personnel soignant, dans la recherche également. C’est donc bien d’avenir qu’il s’agit, celui des Cliniques Saint-Luc et de la médecine. La Fondation Saint-Luc y travaille chaque jour avec énormément de cœur et d’enthousiasme et je peux dire aujourd’hui que la mission est remplie. A titre d’exemple, la Fondation a notamment, depuis sa création, octroyé 349 bourses de perfectionnement et 101 mandats de recherche. Ces soutiens, accordés aux médecins et à des membres du personnel soignant, sont pour les bénéficiaires un accélérateur de développement personnel et professionnel, ainsi qu’un tremplin pour accéder à des sources de financement plus importantes. Elles ont aussi contribué à faire des Cliniques universitaires Saint-Luc ce qu’elles sont aujourd’hui.

Quel est le rôle du mécénat dans le projet « Hôpital 2025 » ?

Renaud Mazy : Le projet de reconstruction des Cliniques Saint-Luc a démarré avec deux premiers chantiers d’envergure, largement soutenus, via la Fondation Saint-Luc, par le mécénat privé : une nouvelle structure pour l’Institut Roi Albert II, qui rassemblera les activités en cancérologie et en hématologie de Saint-Luc, et le futur Institut de Psychiatrie Intégré. Un immense merci à tous les mécènes qui se sont engagés aux côtés des Cliniques et qui nous ont ainsi fait confiance !

Je suis particulièrement heureux de voir combien la Fondation Saint-Luc joue un rôle de plus en plus important dans les grands enjeux qui animent notre hôpital universitaire. Car, il est important de le rappeler, le mécénat est aujourd’hui devenu indispensable, vital même !